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Dans les derniers siècles de l'empire romain d'Occident, Rome fut à plusieurs reprises saccagée par les barbares. Le plus célèbre de ces sacs reste celui de 410 par les Goths d'Alaric mais il y en eut d'autres : par des Vandales venus de Carthage, par les barbares du général Ricimer et du chef ostrogoth Totila qui faillit bien raser la Ville.
Fondé sur une relecture serrée des sources et sur les dernières trouvailles de l'archéologie, ce livre retrace cette succession d'assauts et les moyens mis en ouvre par les Romains pour y faire face et en réparer les blessures. Il brosse un vivant tableau des dernières décennies de la Rome impériale, des batailles, trahisons et retournements d'alliance, tandis que grandit l'influence de l'Église chrétienne et qu'à l'arrière-plan s'effondrent les provinces de l'Empire partagées entre les royaumes barbares.
De ces assauts, la Ville conserva longtemps la mémoire traumatique, qui se réveilla encore quand les armées impériales de Charles Quint l'assiégèrent une nouvelle fois en 1527.
Se démarquant à la fois du cliché de la « décadence » romaine et des lectures qui gomment la violence des événements, Umberto Roberto signe là un ouvrage captivant.
Un prologue consacré au sac de Brennus en 386 av. J.-C., avec le célèbre épisode des Oies du Capitole, et un dernier chapitre, qui retrace le sac de 1527, encadrent le récit principal.
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