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Quelles sont les causes pour lesquelles la société québécoise a mis autant de temps à intégrer la création musicale à son patrimoine artistique alors qu'elle reconnaît dès le début des années 1920 les écrivains et les peintres? À travers l'analyse de la carrière d'un musicien autodidacte et libre-penseur, Rodolphe Mathieu, c'est un portrait du réseau de sociabilité du milieu musical de l'entre-deux-guerres qui est ainsi dressé et qui lève en partie le voile sur la question.Réagissant aux tendances nationalistes visant à faire du folklore l'unique source d'inspiration d'une musique typiquement canadienne, Rodolphe Mathieu considérait la composition comme l'expression personnelle d'une pensée artistique. Ses revendications ont eu le mérite de mettre à jour cette méconnaissance du métier de compositeur. Dans ce récit, la priorité est donnée à la trame des relations humaines qui a contribué à l'émancipation d'un discours musical, et ce à travers l'itinéraire d'un personnage injustement méconnu. En fait, il s'agissait simplement de mettre un visage là où Frédérick Back n'avait inscrit qu'un nom sur l'immense verrière consacrée à l'histoire de la musique, à la station de métro Place-des-Arts à Montréal.
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