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"Dans une esthétique qui reste, encore en cette fin du XIXe siècle, étroitement liée à la mimesis (imitation), et se doit de rechercher l'illusion de la vie et de la chair, le marbre est le matériau par excellence de cette imitation. Il favorise une des caractéristiques de l'art de Rodin, sa capacité à jouer de la lumière et des ombres, des clairs-obscurs et des parties plus ou moins saillantes. Ce côté coloriste de sa sculpture l'a fait souvent comparer au Corrège, l'un des grands maîtres italiens de la Renaissance de l'école de Parme. Cette exposition sur ses marbres et l'ouvrage qui l'accompagne restituent l'évolution du « style » de Rodin dans l'exploitation de ce matériau : du fini, du précis voire du peaufiné au flou, au non finito (l'aspect brut inachevé), et à la multiplication dans le travail de toutes ces traces que l'artiste, pour répondre à la tradition, aurait dû effacer au fur et à mesure de son travail, au nom du credo classique fondé sur l'idéal de transparence mimétique. Le non finito, marque de l'art de Rodin, dès les années 1886, est autant une réflexion sur l'inachèvement que sur la trace. Une partie de l'ouvrage est consacrée à la photographie et montre comment ont été regardées ces oeuvres. Catalogue de l'exposition Les marbres de Rodin, au musée Rodin, du 24 mai 2012 à février 2013. Le musée Rodin est le 9ème musée le plus visité en France avec une fréquentation moyenne de de 700 000 visiteurs par an.
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