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La dénonciation par l'Angleterre de l'accord de 1861 autorisant le libre recrutement d'engagés en Inde déclencha, à partir de 1882, une crise de main-d'oeuvre qui obligea planteurs et sucriers de La Réunion à transformer l'organisation sociale de la production en remplaçant le salariat contraint par le colonage.
Cette stratégie permit de fixer dans l'île une partie des engagés, mais non d'atténuer la pénurie de bras. La crise, amorcée en 1865, se poursuivit donc jusqu'en 1914. Entre 1914 et 1945, l'économie locale subit les contrecoups des conflits militaires et de la crise de 1929. Les conséquences majeures furent la restructuration du secteur sucrier, la résurgence, puis la disparition du salariat contraint et l'anéantissement des plantations de canne pendant la Seconde Guerre mondiale.
A partir de la départementalisation (1946), la stratégie économique déployée à La Réunion consista à reconstituer le secteur sucrier et à stimuler sa croissance. En dépit de certains progrès sociaux, les résultats en termes de développement furent décevants. C'est pourquoi La Réunion continue de présenter toutes les caractéristiques du sous-développement en 1960. Le présent essai forme la suite de la Contribution à l'histoire économique de l'Ile de La Réunion (1642-1848) et de l'Histoire économique de l'Ile de La Réunion (1849-1881) publiés par l'Harmattan.
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