"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ne jamais se fier aux apparences...
Un asile psychiatrique de Hambourg. Marie a été arrêtée pour le meurtre de l'écrivain Patrick Gerlach. Bien qu'elle ait accepté la sentence, elle ne se souvient pas d'être passée à l'acte. Elle se confie à son thérapeute, Jan Falkenhagen : après le décès brutal de sa fille, elle a perdu la raison ; son mari l'a délaissée et elle a soudain été assaillie de troubles obsessionnels compulsifs, d'envies de meurtre... Au point de ne plus oser sortir. Puis elle a fait la connaissance de Vera Gerlach, une comédienne qui l'a prise sous son aile... Et tout a basculé.
Coupable de Wiebke Lorenz est le parfait d’exemple du livre que vous n’aviez pas prévu de lire mais pourtant voilà… il a finalement croiser votre chemin. Vous vous inscrivez sur un forum discutant littérature, vous rencontrez des personnes avec qui vous avez des points communs, notamment une passion pour Sebastian Fitzek. Ces derniers donnent un avis positif… Une personne vous le recommande… Que faire ?
D’un côté…. L’histoire me semblait pas mal du tout. Le thème abordé était vraiment intriguant, les troubles obsessionnelles. Ce sont de bonnes raisons, non ?
Mais d’un autre point de vue…. Ce livre n’était disponible que sous un seul format. Donc, pour assouvir mon envie de lire, j’ai dû organiser un faux kidnapping afin de me le procurer ! C’était ça ou attendre sagement une autre édition car, pour des raisons personnelles, je refuse de m’abonner à France Loisir. Puis… il y avait bien une personne dans mon entourage qui a cette fameuse carte ? Victime trouvée !
Je confirme l’histoire n’est pas mal du tout et prenante, dotée d’un thème abordé qui est vraiment intriguant. J’ai vraiment été fascinée par le coté psychologique du roman. C’est vraiment original de baser toute son intrigue sur les pensées obsessionnelles. C’est une maladie, qui touche uniquement l’esprit, devenant un véritable enfer pour les personnes qui en sont atteintes, les privant de plus en plus de leur liberté. Plus ils essaient de s’en sortir, de se libérer de ce trouble, de ces représentations angoissantes, plus elles s’imposent et prennent de l’importance.
« Le pire, c’est de ne pas savoir. De ne pas pouvoir dire avec certitude absolue, irréfutable, si elle l’a vraiment fait ou pas. Car il n’y a pas de souvenir dans sa mémoire, pas le plus petit vestige de la nuit où cela s’est passé. Juste des preuves. Des preuves et des indices accablants, qui tous affirment que c’est elle, qu’il n’y a pas le moindre doute sur sa culpabilité.
La flaque rouge gluante dans laquelle elle s’est réveillée à côté de Patrick, les caillots, noirs comme du pétrole sous ses ongles. Elle avait du sang dans tous les pores de sa peau, comme si elle avait abattu un animal à mains nues. Et puis l’odeur, non cette puanteur métallique dont elle avait le goût sur la langue et qu’elle ne pourrait plus jamais oublier. Ses empreintes digitales sur le couteau avec lequel elle avait égorgé Patrick, avant de le frapper de vingt-sept coups, un massacre. En traitre, pendant qu’il dormait, ignorant et paisible, sans pouvoir se défendre.»
C’est sur cette idée qu’on retrouve Marie, une victime de cette maladie, internée dans un hôpital psychiatrique, coupable d’un crime dont elle ne se souvient pas. L’histoire est fascinante, pleine de rebondissements et de révélations. Un thème vraiment original, une mise en scène prenante. Jusqu’au dernier moment je me suis demandée si elle était coupable ou non, si elle jouait sur les faux semblants, si l’auteur nous mener pas sur des fausses pistes.
Le dénouement reste imprévisible, perfide et pourvu d’un réel retournement de situation. J’aurai aimé que cela soit plus machiavélique, plus surprenant encore. Même si j’ai été légèrement déçue, j’ai apprécié cette fin, cela ne gâche en rien ma lecture.
Pour résumer, Coupable de Wiebke Lorenz est une excellente histoire psychologique, captivante et attractive ! Je vous le recommande !
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