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Un tueur en série sème la terreur à Londres. Parce que sa première victime a été retrouvée dans Wolf Street (rue du Loup), parce qu'il laisse une morsure sur le ventre des femmes qu'il assassine, la presse l'a baptisé le Loup-Garou.
Désemparée, la police londonienne fait appel à l'inspecteur John Rebus, en qui elle voit un expert ès tueurs en série. L'Écossais plonge alors dans l'univers de la métropole, avec ses métros bondés et ses quartiers dangereux.
Fidèle à lui-même, Rebus ne se fait pas que des amis dans la police londonienne. Toujours adepte des méthodes peu orthodoxes, il cherche à provoquer l'assassin, qui semble néanmoins garder une longueur d'avance sur les enquêteurs. Meurtre après meurtre, le Loup-Garou, rattrapé par sa folie, sombre peu à peu dans une spirale destructrice qui menace d'emporter Rebus...
Faux-semblants. Ce roman policier est un tissu de faux-semblants. L’expert n’est pas un. La scientifique n’en pas encore une. Le Loup-garou n’en est pas un. Si bien que tout devient sujet à caution. Mais je m’emballe…
Rebus est détaché d’Edimbourg vers Londres, pour apporter son aide, en tant que spécialiste des crimes en série, sur l’affaire du loup-garou. Là, il n’est pas le bienvenu, perçu comme un reproche vivant. Si bien que, quand il rencontre une psychologue, il entretient une relation plus que professionnelle avec celle-ci. Petit à petit, il cerne la personnalité du monstre, après avoir soupçonné plusieurs protagonistes de l’enquête. A force de ne presque plus faire confiance à qui que ce soit, il en devient presque paranoïaque. Il faut bien prendre conscience que tant de personnes différentes parviennent à se fondre dans la masse tout en jouant le jeu de la société, alors le meurtrier peut être chacun des personnages. Même le plus improbable.
Cette troisième aventure de l’inspecteur Rebus nous montre déjà certains de ses traits de caractère qui n’iront qu’en s’accentuant d’épisode en épisode. Il est déjà très dur, mais peut faire preuve de mansuétude pour un pauvre type qu’il sauve, presque malgré lui. Il est cynique mais il tente que le système fonctionne, même si c’est plutôt mal que bien, mais qu’il fonctionne en tout cas. Il n’est respectueux ni de la hiérarchie, ni des sensibilités, ni des procédures. Il est divorcé, est éloigné par son métier de son ex-femme et de sa fille. Il boit mais pas encore au point des derniers romans. Il est également un individualiste dans l’âme et s’étonne dès lors d’être lâché par son équipe.
Un aspect intéressant de l’intrigue se trouve dans les passages où le lecteur pénètre dans l’esprit de l’assassin. Il prend conscience d’un certain nombre de traits de caractère ambigus et contradictoires du psychopathe. Ian Rankin permet ainsi au lecteur de connaître les motivations de ses actes criminels, particulièrement sanglants. Ainsi, au fil des chapitres, il est le seul à comprendre les erreurs de profilages (mais lui-même est manipulé par l’auteur), les fausses pistes exploitées et les indices non exploités.
Un excellent polar à la texture plutôt classique (avec son lot d’erreurs, ses nombreux suspects, sa révélation finale) mais dont le décor social est toujours aussi bien décrit. Le rythme de l’intrigue va crescendo culminant dans les dernières pages, véritable mélange de suspens et d’humour.
Et, pour finir, je dirais que le flic malfaisant de cette histoire est, quant à lui, bien une saloperie. C’est bien le seul à être ce qu’il semble être.
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