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Le portrait inattendu de Raphaël, qui n'était pas seulement le grand maître de la Renaissance, mais aussi la victime d'une puissance insaisissable.
Rome, 1519. Après des années d'efforts et de compromis, après le départ de Michel-Ange et de Léonard de Vinci, Raphaël est enfin le maître incontesté de la capitale. Mais très vite, la Ville éternelle se révèle être un nid de vipères, où envie et hostilité se cachent derrière les sourires de circonstance. Et lorsque le pape Leon X nomme le peintre de génie responsable des fouilles archéologiques romaines, les choses empirent.
Rome cache de nombreux trésors appartenant à la papauté, mais beaucoup se trouvent sur les terres des plus grandes familles de la ville qui ne sont pas prêtes à y renoncer. Raphaël pense trouver une solution en dessinant une carte de la Rome impériale. Une carte qui résistera au temps et aux intérêts individuels. Mais quelques mois plus tard, Raphaël, le noble banquier Chigi et le cardinal Bibbiena, ses grands amis, meurent tous les trois dans des circonstances étranges.
La rumeur parle de vies désordonnées et de mauvaises amours, mais pour Pierre l'Arétin, poète et ami de Raphaël, et pour Margherita, muse et maîtresse du défunt peintre, ces trois morts sont l'oeuvre de la même main meurtrière. Et pour le découvrir, ils vont devoir plonger au coeur des accords secrets et des alliances mystérieuses les plus inattendues.
Nous sommes à Rome au début du XVIe siècle. Raphaël est à la fois peintre, architecte et poète, reconnu comme maître incontesté depuis la disparition de Léonard de Vinci et de Michel-Ange. Son dernier chef-d’œuvre « Transfiguration » reste inachevé ses élèves le termineront. Il meurt en 1520 laissant derrière lui une œuvre importante. On trouve les fresques de la villa Farnesina ainsi que quatre salles du palais pontifical du Vatican décorées de fresques, des portraits romantiques inspirés de sa maîtresse Marguerite, comme la Fornarina.
Pourtant il meurt semble-t-il empoisonné un Vendredi Saint à l'apogée de son art, le jour de son anniversaire à 37 ans seulement. Son ami Pierre l'Arétin se lance alors dans une enquête autour des circonstances mystérieuses de sa mort. On va comprendre rapidement toutes les haines, les jalousies et les inimitiés dont était entouré le maestro.
Nous allons ainsi découvrir sous la plume de l'auteur ce qu'était la vie à l'époque de la renaissance. Quels étaient les personnages influents, l'ambiance de la cité entre luttes politiques et religieuses, intrigues et rivalités. L'auteur excelle dans la reconstitution des faits et des personnages qu'ils soient modestes ou riches et puissants. On voit aussi toute la trame historique et le grand travail de recherche que l'auteur a du fournir. Un monde bien différent du nôtre même si on retrouve tous les travers des hommes, un monde en évolution où l’austérité est en train de redéfinir les contours de ce qui est permis où pas. Sans oublier un pan plus léger avec les magnifiques courtisanes entre débauche et amour pour sa muse. L'auteur retrace plus de cinq siècle après sa mort, un portrait de Raphaël où l'on enquête sur sa mort en tirant de multiples pistes pour tenter de retrouver une « vérité perdue », un roman captivant à découvrir. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/02/06/39211256.html
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