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Deuxième livre, après L'Entre-terre aux éditions La Barque, Karine Marcelle Arneodo (poète et traductrice du japonais) nous revient avec que j'appellerais comme. Livre de poèmes cette fois accompagné de dessins pour l'occasion de Pier Paolo Calzolari.
Cette fois, le conditionnel du titre esquisse d'entrée la possibilité d'un personnage en attente d'un nom, à moins qu'il ne s'agisse d'un titre en attente donné au recueil. « C'est tout bonnement qu'il fallait que tu vives », peut-on y lire. D'un classicisme apparent, le livre se déplie le long d'une échelle où des prénoms-pronoms justement surgissent (Mireille, Kôrvin... à côté de « il », « elle », « je », « tu »), avec un début et une fin qui se répondent. Comme si les noms des deux auteurs se trouvaient être ceux-là même qui se trouvaient au coeur de ce jeu d'appels et d'appellations. La langue y est au plus juste, d'une musicalité étonnante, d'une épure sensible recouvrée.
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