"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La première : j'allais entrer en troisième.
C'était l'été 1970, et ce que je vais vous en dire, je m'en souviendrai toujours mieux que si c'était hier.
Il en va ainsi de certains souvenirs, qui ne sont pas nombreux, ou trop nombreux. Mais si je devais en tenir un compte horaire mathématique, au dernier jour de ma vie, je n'aurais probablement pas vécu plus d'une semaine, mais quelle semaine !
Je sais que c'est énorme, exceptionnel ! Ou alors c'est que d'autres se contentent de peu, pour que cela leur vaille de s'en souvenir et pour autant que la mémoire, cela soit volontaire, à un moment ou à un autre.
Les nuits correspondraient aux temps de réflexion qui s'y rapporteraient, en plus concentré, comme dans les rêves (ou cauchemars), et quant aux actes, aucun film d'action ne pourrait en restituer l'intensité. Les émotions, elles, n'ont pas de durée, elles ne semblent en posséder que parce que nous nous y enfermons.
Chaque émotion est illusoire, même si elle paraît se distinguer des autres, car la véritable illusion est de croire que l'une ou l'autre nous appartenait.
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