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La publication de multiples retraductions de The Great Gatsby ces trois dernières années, en Europe notamment, s'explique par le fait qu'en 2011 l'auteur est, « tombé dans le domaine public ». Les exemples privilégiés ici du devenir en Hongrie, en Italie, en Allemagne ou en France, d'une oeuvre soudain libre de droits, donnent à penser ce qu'on peut appeler « le corps transfrontalier » du texte littéraire.
Lorsqu'on parle de retraduction en effet, on se place le plus souvent dans une perspective diachronique et, tandis que l'on évoque l'« âge d'une traduction », son vieillissement, le besoin de rajeunissement, la traduction se trouve assimilée à un organisme vivant et l'original, quant à lui, se voit doté d'une manière d'immortalité. Le présent volume situe la réflexion dans une autre perspective, qui prend en compte la possibilité que le texte original soit lui-même assimilable à une matière organique, vivant pour autant que l'anime un souffle. C'est cette vie de l'oeuvre que permet d'appréhender son destin non plus seulement au sein d'une langue-culture, mais dans le cadre élargi d'une Europe aux frontières paradoxalement aussi poreuses qu'infranchissables.
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