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Venu à la littérature avec une modestie sereine, Henri Vincenot est devenu célèbre en quelques livres el en gardant ce bon sens et cet humour savoureux qui fleurent bon le terroir bourguignon. Qu'il écrive des romans, des souvenirs ou des recettes culinaires, Henri Vincenot imprègne son vocabulaire d'une sensualité à la fois irrésistible et pudique, que l'on retrouve aujourd'hui dans ce recueil de poèmes qu'il dédie à Marie, vierge et mère, femme magnifique entre toutes les femmes, cette «vierge qui doit enfanter» qu'adoraient les Celtes bien avant la naissance du Christ. Cet hommage à ce pur symbole pélagien garde ce ton farnilier et chaleureux que l'on connaît à l'auteur de La Billebaude. Mais le verbe est juteux, la rime audacieuse, l'admiration respectueuse qui s'adresse à Marie. Pour Henri Vincenot, la seule vraie religion, c'est celle de la vie, qui bannit les bigots mais ouvre la porte à tous les enfants de Dieu, à tous les hommes de la Terre. Ode à Marie, son poème prend la dimension d'un chant d'amour, d'un bouleversant cri humain.
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