"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Suffit-il de faire valoir un conflit avec ses croyances religieuses pour se soustraire à une norme légale ? Qu'il s'agisse de vaccinations obligatoires, de cours de natation dans les écoles publiques ou de la prohibition de l'abattage rituel, les exemptions accordées aux croyants sont généralement motivées par le principe de tolérance. Dans les pays démocratiques, ce principe s'exprime par la liberté de conscience - la liberté d'exprimer ses convictions personnelles et d'agir selon elles - liberté qui a toutefois ses limites.
Celles-ci devraient-elles être différentes lorsqu'il s'agit de convictions religieuses ? Y a-t-il des raisons morales d'accorder une place particulière à la religion ? Brian Leiter montre pourquoi nos raisons de tolérer la religion ne se distinguent pas de celles qui s'appliquent aux autres revendications de conscience et pourquoi le principe de tolérance ne peut justifier de dérogation aux lois édictées dans l'intérêt général.
Cependant, interdire l'expression des convictions personnelles, religieuses ou autres, lorsqu'elle ne cause aucune nuisance - comme le port du foulard à l'école - revient à violer le principe de tolérance. En effet, selon Leiter, la laïcité telle qu'elle est concrétisée dans la législation française «constitue en réalité un cas d'intolérance religieuse inadmissible».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !