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Paris s'ennuie la nuit et se provincialise. Une étude, commandée en 2009 par la Mairie de Paris - entre autres -, et conçue par l'Ecole de guerre économique (EGE), formation de 3e cycle créée par Christian Harbulot au sein de l'école de commerce ESLS-CA, l'atteste : le « rapport sur la compétitivité nocturne de Paris » face à d'autres capitales européennes telles que Berlin, Amsterdam, Londres et Barcelone, met la capitale française sous éteignoir.
Comment en est-on arrivé là, après les flamboyantes années 1980-1990 ? Les rédacteurs de l'EGE ont utilisé une technique des sciences commerciales pour mieux comprendre le phénomène parisien, celle des « l'analyse SWOT », à savoir l'établissement d'un carré des forces (Strengths), des faiblesses (Weaknesses), des opportunités (Opportunities) et des menaces (Threats) de chaque ville nocturne. Ils ont fait une comparaison des nuits parisiennes avec celles de Barcelone, Berlin et Londres. Les auteurs ont découvert chez nos voisins européens, une réelle stratégie qui fait de la nuit un levier de croissance pour la culture, l'emploi et l'économie.
Selon le rapport de l'EGE, Paris, elle, n'a plus aucune stratégie globale de la nuit alors qu'elle pourrait créer un gisement d'emplois intéressant. Un débat qui, avec la crise et les élections municipales, prend de l'importance.
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