"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La femme de lettres belge Marie Nizet, épouse Mercier (1859-1922), est l'autrice d'un livre à nul autre pareil : publié posthumément, son recueil de 1923 constitue un vibrant tombeau poétique dédié à la mémoire de son amant, l'officier de marine Cecil-Axel Veneglia, qu'elle présente comme le sosie du peintre flamand Van Dyck. Dès 1921, sous le pseudonyme de Missie, l'amoureuse endeuillée avait publié plusieurs poèmes, repris ensuite au sein de Pour Axel. Dans ce parcours émouvant mis en vers, elle offrit une vision plus vaste de cette intense passion : avec sincérité et simplicité, s'y mêlent en effet évocation douce-amère des souvenirs heureux, profonde sensualité, déchirement causé par le deuil, rêve d'une nouvelle union, vive conscience de la mort et ardente dévotion. Cent ans après la première parution de l'ouvrage, de récentes découvertes ainsi que deux cahiers manuscrits enrichissent cette nouvelle édition et éclairent la genèse de cette oeuvre d'une étonnante modernité. Après les recueils de Louisa Siefert et de Malvina Blanchecotte, le présent volume est le troisième du projet collectif de la « Bibliothèque poétique des femmes », qui a pour but de rendre à nouveau accessibles des recueils de poétesses des siècles passés.
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