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En 1513, Pontormo avait dix-neuf ans et venait de peindre sa première fresque - sur le portail de l'église Santa Annunziata de Florence - quand Michel-Ange déclara : « A ce que je vois, si ce jeune homme continue de peindre, il portera l'art jusqu'au ciel ».
La critique d'art du XXè siècle a ratifié ce jugement. Porté aux nues par ses contemporains, puis condamné pour ses audaces formelles et le caractère hérétique prêté à ses peintures, Pontormo a connu l'indifférence et l'oubli pendant près de trois siècles. Il a fallu qu'un jeune historien d'art américain pénètre un jour dans la chapelle Capponi à Santa Félicita, au moment où le soleil illuminait la Pièta du maître, et qu'il ait la révélation éblouie de la splendeur de cette peinture, pour qu'en 1916 commence la réhabilitation d'un artiste maudit.
Depuis, des générations d'historiens ont étudié sous tous ses aspects l'oeuvre du premier et du plus grand des maniéristes florentins, peintre d'une époque tourmentée, dont la nôtre redécouvre l'art puissant et parfois même la séduction ambiguë (on pense ici à Pasolini reconstituant la Pièta de Santa Félicita dans son film La ricotta).
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