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Jésus a été crucifié « sous Ponce Pilate ». La passion du Christ qui dure trois jours occupe dans les Évangiles à peu près autant de temps que le récit de ses trois années de vie publique. Le préfet romain de Judée est le premier « Européen » qui a pu dialoguer avec le Seigneur. Comment n'en serait-il pas ressorti changé ? Les premiers chrétiens ne pouvaient imaginer qu'on voit le Christ et qu'Il vous adresse une parole sans le reconnaître.
Pilate, avant Jérusalem, avait sans doute servi en Gaule ; il y est peut-être retourné finir sa vie. Comment nous - en terre gallo-romaine - ne nous sentirions nous pas proche de lui ? Si nos occupations professionnelles sont d'être administrateur, fonctionnaire, diplomate, préfet, avocat, juge, militaire, il est comme un miroir qui nous est tendu.
Pilate n'est pas un saint. Nous ne sommes pas des saints. Ce n'est pas un héros, plutôt la figure du anti-héros. Nous sommes des anti-héros. « Pilate est mon frère ». Si nous ne pouvons connaître Dieu, à ce « frère » nous pouvons nous identifier. Et par lui paraître en face de Jésus qui nous mènera à Dieu. Il est notre intermédiaire, celui qui nous fait « passer », il est le pont (Pontius). Nous sommes des Pilate chrétiens. Vous ne sortirez pas intact de ce petit livre qui est le fruit d'un constant parcours spirituel au coeur de l'histoire.
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