Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Cet ouvrage montre combien les politiques de la nature sont liées à la nature de l'Etat. L'implication massive d'acteurs internationaux est synonyme ici, au Mozambique, d'un Etat aux faibles capacités d'action, qui met à profit un secteur d'intervention pour s'affirmer sur l'ensemble du territoire national, ainsi que dans la fabrique de l'action publique. Son déploiement est porté, en particulier, par une élite administrative renouvelée, rémunérée par des bailleurs de fonds étrangers qui coproduisent des politiques publiques devenues transnationales.
De fait, depuis la fin de la guerre civile qui a marqué le Mozambique durant 15 ans (de 1977 à 1992), de nombreuses organisations internationales, ONG et fondations philanthropiques étrangères aident à la reconstruction de l'Etat, en faisant « avec », voire« à la place », de celui-ci. Dans ce contexte, le contrôle du territoire constitue un enjeu essentiel pour l'ensemble des forces politiques en présence et, notamment, le parti au pouvoir, le Frelimo. Ainsi, les politiques liées à l'exploitation de la terre, comme la gestion des parcs nationaux, sont des instruments de domination qui n'ont pas pour enjeu la seule protection de l'environnement. Celles-ci servent, à la fois, comme marqueurs de souveraineté, leviers d'administration des populations encore clivées par les mémoires du conflit civil et comme outils de légitimation politique et de construction d'une assise territoriale.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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