si cet ouvrage s'inscrit dans la lignée de métiers oubliés, il en est très différent par les activités qu'il aborde. ce sont les métiers des plus humbles, de ceux qui n'ont que leur courage et une caisse en bois ou une hotte pour survivre. ces solutions « à la petite semaine » ont, tout au long du xixe siècle et au début du xxe, jeté dans les rues et les campagnes crieurs de journaux, gardeuses d'oie, ramasseurs de grenouilles, chiffonniers, livreurs de bains à domicile, vendeurs de limonade ou de soupe, lavandières, cueilleuses de violettes, joueurs d'orgue de barbarie, rémouleurs et autres diseuses de bonne aventure.
de très nombreux documents (dont une grande partie en couleur) nous permettent d'imaginer la vie quotidienne de ces « gagne-petit » : photographies d'époque, tableaux, gravures, illustrations. c'est tout un pan de notre histoire et de notre patrimoine qu'on redécouvre entre nostalgie et émotion.
si certains « petits métiers », tels les chiffonniers ou les marchands de marrons chauds, existent toujours, d'autres ont totalement disparu : le ramasseur de mégots (dont on refaisait des cigarettes ou un insecticide, selon l'état des brins de tabac !), le bagotier (qui attendait dans les gares ou courait derrière les fiacres pour aider les passagers à porter leurs bagages) et le tambour de ville ne sont plus que des souvenirs.
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