Mouvement pictural apparu aux États-Unis à la fin des années 60, l'hyperréalisme s'appuie sur le modèle de la photographie pour reproduire la réalité avec précision et objectivité. En réalisant une peinture en prenant pour modèle une photographie, les oeuvres hyperréalistes ne sont ni émouvantes ni touchantes, seulement vraies. Elles peuvent aussi parfois donner l'impression d'un vrai trompe-l'oeil.
Inscrit dans une période où les peintres utilisaient la photographie pour se libérer des conventions artistiques du passé, l'hyperréalisme ne peut s'expliquer qu'à partir des courants qui lui sont antérieurs comme le pop art et les nouveaux réalistes et connaît une certaine continuité dans les courants tels que les nouveaux pop ou la figuration narrative. La caractéristique commune de ces mouvements est qu'ils ne s'inspirent pas de la photographie comme ont pu le faire les peintres du passé mais qu'ils la représentent et cela change tout. Ce recours obstiné à la « représentation de la représentation » a bel et bien inauguré un nouvel âge de la peinture que Jean-Luc Chalumeau, à travers 150 illustrations extrêmement détaillées, nous permet de mieux comprendre.
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