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Paul Celan, les jours et les nuits est un portrait à facettes, un livre qui est tout à la fois un témoignage, une réflexion et une enquête sur Paul Celan, l'homme et le poète. Dans ce livre Jean Daive, qui en fut l'ami et le traducteur, nous montre un autre Celan. Il y est question de la relation avec Ingeborg Bachmann, de la rencontre avec Heidegger, des promenades et des conversations de Jean Daive avec Paul Celan, du partage des lectures entre les deux auteurs, de l'affaire Goll, de Celan et Hölderlin, de l'écriture duMéridien. C'est aussi le livre d'une amitié, une amitié entre deux poètes de deux générations différentes, une amitié d'écriture et de lecture, un « témoignage » au sens fort.
Huit chapitres dont deux entretiens, un discours et des souvenirs, accompagnés d'une postface de Werner Hamacher, philosophe allemand, l'un des meilleurs spécialistes de son oeuvre.
« Pourquoi ce livre ? Parce qu'il est essentiellement le témoignage du témoin. Comment est né ce livre ? Certainement à la mort du poète, brutale, en avril 1970. Beaucoup de questions restaient en suspens. Tout d'abord, qu'est-ce qu'une amitié, de quoi est-elle faite, comment se construit-elle ? Ou bien est-elle déjà construite au moment de la rencontre ? Comment un mot comme « insistance » retient-il définitivement l'attention de Paul Celan ? Un poète est celui qui insiste, qui revient, qui recommence et continue. Il doit insister. L'écriture est insistance.
L'étude Le Méridien est une méditation sur la Bucovine et Czernowitz où est né Paul Celan. L'essai Se tuer à deux tente de répondre à cette formule qu'employait Paul Celan : « tuons-nous ensemble ». Le texte explique qui est Gisèle Celan, qui est Ingeborg Bachmann par rapport aux personnages suicidaires cités dans le Méridien comme Lucile Desmoulins.
Les deux entretiens de Jean Daive avec Bernard Böschenstein, ami de Paul Celan et brillant chercheur, expliquent et présentent le traducteur incomparable, en rendant vivant et très contemporain un poème comme Le bateau ivre. » Après la Correspondance avec Adorno publiée aux éditions Nous en 2008, Paul Celan, les jours et les nuits révèle de nouveau, d'une autre manière, des facettes peu connues du poète de langue allemande.
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