"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le haïku, depuis l'aube du XX e siècle se répand avec bonheur, et tous ceux qui en écrivent sont des passionnés de cet art multi-séculaire... Ces pratiquants français du haïku ont su ancrer leurs poèmes dans la réalité de leur existence quotidienne,... corroborant en cela la «définition» qu'en proposait le maître exemplaire du haïku au Japon, Bashô : «Le haïkaï est ce qui se passe autour de vous, au moment présent.» Tout d'abord Hélène DUC: «distinguée par une dizaine de prix littéraires internationaux au cours des années écoulées, sa découverte du haïku en 2007 a donné naissance à trois recueils» où elle souhaite mêler tradition et modernité. Michel DUFLO, qui est membre de l'AFH depuis l'origine, participe régulièrement au kukaï de Paris. Il définit ainsi le haïku: «Deux images qui se répondent, entrent en résonance l'une l'autre...». Danièle DUTEIL, ancien professeur de Lettres, insiste sur la modernisation du genre: «Il est indispensable de l'adapter à notre environnement réel, de l'inscrire dans notre modernité aussi, qui offre de nouveaux thèmes. Où serait la sincérité sinon?». Véronique DUTREIX a participé à de nombreuses anthologies, à des ouvrages collectifs, et à des concours. Elle privilégie une approche sensible et émotionnelle dans son l'écriture: «La joie est un sentiment intime à cultiver, qui peut être amenée par la contemplation de la nature, dans la communication avec elle, dans la prière aussi.». Puis Damien GABRIELS, «Touché par le virus» du haïku, il publie de nombreux recueils personnels ou en collaboration avec d'autres auteurs, séduit par «la faculté de pouvoir transcrire des sensations, des moments de vie, des émotions sous une forme concise en allant à l'essentiel». HOARAU quant à lui souhaite conserver certains éléments de la structure classique, comme la référence à la nature, et le rythme court/long/court. C'est au tour de Monique JUNCHAT de s'exprimer sur le sujet: «J'ai essayé au fil du temps de me faire ma vérité, en essayant de coller au mieux aux contraintes du genre, mais avec mon regard sur le monde dans lequel je vis.». Daniel PY découvre le haïku à travers des livres de zen, qui influencent sa définition du haïku: «le haïku fait appel aux sens premiers... - et - comme l'enseigne et le pratique «le zen» - qu'il se défie des «leurres» du langage et de l'intellect.». Philippe QUINTA considère le haïku dans une approche très moderne, s'éloignant des conventions: «J'aime bien bousculer les ordres et flirter avec des angles d'approche nouveaux.». Enfin, Valérie RIVOALLON, journaliste et programmatrice dans le cinéma d'animation, emprunte les mots du célèbre haïjin japonais Issa:«...tout ce qui se passe devant nos yeux ou est ressenti dans notre coeur est matière à haïkaï.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !