"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1947 - Après le coup de force du Vietminh au Tonkin, la guerre d'Indochine entre dans une nouvelle phase, celle d'une guérilla renforcée au Sud et d'opérations d'envergure au Nord, nécessitant des effectifs sans cesse plus nombreux. Face à l'urgence, Leclerc fait appel aux parachutistes auréolés du prestige de la Deuxième Guerre mondiale. Les Troupes coloniales saisissent l'occasion de la révolte de Madagascar pour obtenir la création d'un corps TAP chargé de mettre en place et d'entretenir les unités parachutistes engagées hors de la métropole et de l'Afrique du Nord. Le 13 août 1947, l'état-major des armées décide qu'une demi-brigade coloniale de commandos parachutistes sera formée le 1er octobre suivant en Bretagne. C'est le début de la grande aventure des «Paras-colo».
Entre 1947 et 1954, pas moins de 10 bataillons seront créés ou reconstitués à plusieurs reprises à partir de la 1re DBCCP pour servir dans la fournaise indochinoise et se parer de la gloire du sacrifice, ou pour assurer la présence française en Afrique et à Madagascar. 1955, les bataillons deviennent des régiments et vont écrire une des plus belles pages de l'histoire douloureuse de la guerre d'Algérie avant de se transformer, le 1er décembre 1958, en régiments parachutistes d'infanterie de marine. Ce sont ces RPIMa qui seront engagés dès lors partout où le devoir fait signe, là où les intérêts de la France et ses ressortissants sont menacés : Afrique, Liban, Moyen-Orient, Cambodge...
2007 - Avec l'effondrement de l'empire Soviétique, la typologie des missions a changé et les parachutistes d'infanterie de marine sont plus particulièrement engagés dans des missions d'interposition et de maintien de la paix dans les Balkans ou en Côte d'Ivoire. Avec l'évolution des menaces, une refondation de l'armée française s'imposait. Désormais, après soixante ans de bruit et de fureur guerrière, les grands anciens ont cédé la place à quatre régiments : les 1er, 2e, 3e et 8e RPIMa qui sont, comme toujours, à la pointe de l'action et maintiennent les traditions par Saint-Michel et au nom de Dieu, vive la Coloniale !
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