"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jean-Jacques Becker revient ici sur un épisode que l'historiographie a largement estompé et qui éclaire ce que fut avant tout la guerre de 1914-191
8. La difficulté est évidente pour la papauté. Comment prendre parti dans cette guerre qui oppose des chrétiens de différentes nationalités ? Le premier pape à affronter le conflit fut Pie X , mais le " pape de la guerre ", ce fut Benoît XV. Elu le 3 septembre 1914, jour où s'engage la bataille de la Marne, il n'aura de cesse pendant longtemps de vouloir rétablir la paix. Il se heurta très tôt au patriotisme, notamment français, à l'intégration mentale de tous les civils qui fait bien la spécificité du premier conflit mondial.
La position du pape est incompréhensible à l'opinion, les attaques deviennent violentes, l'Allemagne protestante se montrant moins virulente que la France catholique.
Si le catholicisme sortit plus fort de la guerre, la ferveur religieuse renforcée, les rapports du pape et de l'opinion montrent bien ce qui provoqua 14-18 : non pas seulement une agression allemande mais la puissance des sentiments nationaux.
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