En 2002, un enfant de 4 ans est mort dans une cage d'ascenseur, dans un quartier ouvrier de Strasbourg.
Cet accident très médiatisé, à l'origine de la loi de Robien, nous donne matière à réfléchir. Ce drame devient emblématique de la lutte des classes, dans laquelle les pauvres ont perdu d'avance. Le progrès technologique est-il vraiment accessible à tous ? L'ascenseur, solution de l'économie, est-il supérieur à l'escalier, solution "économique" ?
À travers cette comparaison, c'est un concept cher aux Lumières qui s'essouffle aujourd'hui : le progrès. Les responsables politiques restent les yeux rivés sur ces points de croissance qui tardent à revenir, rappelant à l'occasion que leur programme s'inscrit toujours bien dans la voie du progrès, cet opium du peuple qui s'est substitué à la religion.
Véritable parabole, ce texte dénonce les déviances de notre société qui laisse en chemin les personnes les plus fragiles sous prétexte de modernité.
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