"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pangée est un jeune homme de trente ans qui n'aime pas la religion. Il moque les croyants, leur foi, leurs rituels, et déteste plus que tout les Églises et leurs clergés. Au détour d'une rue, une voiture le percute et le tue. Il se retrouve alors aux portes du Paradis et mesure la folie de ses erreurs : Dieu existe, son royaume aussi, et, dans sa grande miséricorde, il l'accepte à ses côtés.
Pangée pénètre donc dans l'au-delà et débute une série d'incroyables découvertes : le jardin d'Éden est parsemé de ronces et de mauvaises herbes, il n'a pas été entretenu depuis des siècles. Le paysage est apocalyptique : les ruisseaux et les rivières sont à sec, les fleurs fanées, les arbres morts, aucun animal ne vient perturber un silence lourd et inquiétant. Et puis il y a ces drôles d'angelots qui le regardent de loin mais s'enfuient toujours à son approche. Mais où sont les autres élus ?
Nulle part.
Le jeune homme apprend qu'il est le premier être admis depuis plus de deux mille ans et qu'il n'y a Ici-Haut ni femmes, ni compagnons, personne à qui confier ses espoirs de vie éternelle. Allant de surprise en surprise, Pangée entame une longue quête pour comprendre les dérèglements du Paradis. Tout au long de son voyage, il réalise qu'il ne pourra compter que sur lui-même, que Dieu existe ou non.
Aïe, aïe aïe ! Alors là, ça coince dès le résumé ! Bon, comme Davina (bonne continuation, et merci pour nos échanges) désormais ex-stagiaire chez Gilles Paris m'a envoyé ce livre gentiment, je fais l'effort. Las, c'est trop dur. Pas mal écrit, certes, c'est un style plutôt recherché, de belles phrases, mais bon, le sujet ne m'intéresse absolument pas, moi qui suis athée convaincu a priori comme l'auteur, je n'ai pas la moindre interrogation sur l'existence ou la non existence d'un Dieu ou de Dieux. Je suis, comme beaucoup scandalisé et choqué de ce que peuvent faire les hommes au nom d'une religion, mais ce à quoi ils peuvent croire ne m'intéresse pas. Alors, certes, il m'arrive de discuter religion avec des amis, des membres de ma famille croyants (ce sont surtout des discussions de fins de repas arrosés ou d'apéritifs prolongés, qui se croisent avec les échanges sur la politique) mais si je prends part à ces propos, c'est souvent pour provoquer mes contradicteurs -j'adore dire des énormités pour voir les réactions.
Bon si je reviens deux minutes au livre, il traîne en longueurs au départ par des descriptions de ce qu'est le Paradis avec les angelots, la brume permanente, la ouate : tous les poncifs du genre sont présents, toutes les représentations que l'on nous faisait de ce lieu quand nous allions au catéchisme sont bien là. Et pour finir, si ce qui se veut drôle peut faire sourire de temps en temps il ne fait pas s'esclaffer franchement. Ce sont des blagues un peu éculées (j'ai bien dit "éculées" : l'Enfer pour moi si j'avais mal placé un "n". Quoique entre angelots, peut-être que... Mais Yves, ça ne va pas, tu débloques totalement ? C'est quoi ces grossièretés ?)
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