"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«C'est en 1927 au moment où, à peine débarqué du Japon, je venais de prendre possession de mon poste d'ambassadeur à Washington, que je commençai de m'occuper de l'Apocalypse. Je venais d'achever Le Soulier de satin... Je sentais que mon oeuvre dramatique était arrivée à sa conclusion... de nouvelles perspectives s'ouvraient à moi.» Un éditeur, poursuit Claudel, lui demanda alors une préface pour l'Apocalypse ; il refusa, mais l'idée «par son incongruité même» l'avait séduit. Ce texte d'ailleurs n'était-il pas trop proche pour qu'il se refusât à ce travail ? Le résultat ne fut pas une «préface de cinquante pages», mais «un gros livre», qui, commencé en 1927, ne fut achevé qu'en 1933. Un souvenir, celui des vitraux de La Ferté-Milon, longuement contemplés autrefois, suggéra un titre. Plus tard, Claudel revint à ce projet, mais d'une autre manière, en composant Paul Claudel interroge l'Apocalypse. Il ne publia pas le texte de 1933. Seul des grands inédits qui ne soit pas tardif, celui-ci marque le passage de l'oeuvre dramatique à l'oeuvre biblique. Sa forme particulière - dialogue et lettres -, ses thèmes - les images qu'il reprend et développe - le rendent tout particulièrement intéressant, essentiel en tout cas pour la compréhension de Claudel.
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