"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis la Renaissance, le ³nu allongé² constitue un thème récurrent de
l¹histoire de la peinture auquel ont sacrifié les plus grands artistes.
Avec la naissance de l¹Orientalisme au XIXe siècle, on assiste à
l¹apparition du motif de l¹odalisque, cette jeune femme confinée dans
le harem, souvent représentée dans une pose alanguie, parée d¹atours et
d¹accessoires qui renvoient aux mille et une nuits et suggèrent quand
ils ne les dévoilent pas des charmes propres à faire rêver le
spectateur. On se souvient des odalisques d¹Ingres, de Delacroix ou,
plus près de nous, de Matisse.
Dès ses origines, la photographie s¹est elle aussi employée à représenter le corps de la femme et s¹est rapidement approprié ce sujet universel du ³nu allongé² comme elle l¹a fait de la plupart des autres grands thèmes picturaux. Et, profitant de l¹engouement de leurs contemporains pour l¹Orient, les photographes de la première heure ont réalisé de nombreuses ³études d¹après nature² en faisant poser leurs modèles dans des accoutrements et des décors qui évoquaient les odalisques, objets de toutes les attentions et de tous les fantasmes.
Odalisques propose ainsi une promenade dans toute l¹histoire de la
photographie, des années 1840 à nos jours, à travers le thème unique du nu féminin (plus ou moins) couché et (plus ou moins) orientalisant.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !