"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À l'occasion du centenaire de la révolution russe, le romancier China Miéville entreprend de raconter ce moment charnière de l'histoire du monde. En février 1917, la Russie était une monarchie autocratique et arriérée, enlisée dans la guerre ; au mois d'octobre, après deux révolutions, elle devient le premier État ouvrier du monde, à l'avant-garde d'une révolution globale. Comment ce bouleversement a-t-il pu s'accomplir ?
Adoptant une perspective panoramique, couvrant aussi bien les grandes villes, Saint-Pétersbourg et Moscou, que les petits villages les plus reculés du tentaculaire empire russe, Miéville nous plonge dans le tumulte des événements, dont il restitue admirablement la passion, le drame, la contingence et l'étrangeté.
Son livre a beau prendre position dans de vieux débats sur la révolution, il souhaite avant tout s'adresser aux néophytes, en rendant sensibles et présents ses enjeux. En effet, « cette révolution fut celle de la Russie, mais elle appartenait aussi, et continue d'appartenir à d'autres. Elle pourrait être nôtre. Si ses phrases restent inachevées, c'est à nous qu'il incombe de les finir. »
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