"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce texte parle de la douleur de l'exil et de l'attachement viscéral à la terre d'origine, à la langue.
« Karim Fawzi décrit le destin d'un homme, obligé de quitter son pays, l'Irak, exsangue, baignant dans un marécage de pétrole et de dévastation. » (Paul de Brancion) Il revient sur les causes de son départ, sur son impossibilité à rester mais décrit aussi sa difficulté à trouver sa place dans sa terre d'accueil.
Questionnement sur les racines et sur ce que l'on transmet à ses enfants, les poèmes de Karim Fawzi peignent la souffrance d'être éloigné, quand son pays est à feu et à sang.
Par la langue, il célèbre des retrouvailles infinies avec son Irak natal, noces rêvées et déchirantes.
« Lorsque les pas de leurs bottes L'hymne éparpillé dans leur gorge Et l'oscillation de leurs bras M'encombrent Je me blottis, méfiant, épineux comme le hérisson De mauvais augure Sur la fenêtre se dépose, comme la boue, l'obscurité D'une longue nuit »
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