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Qui l'aurait cru ? Alfred Nobel, apôtre de l'idéalisme, thuriféraire impeccable de l'optimisme, du progrès, de la morale, inventeur du fameux prix et lui-même bienfaiteur de l'Humanité, a écrit à l'extrême fin de sa vie une pièce de théâtre où toutes ces valeurs sont non seulement mises en miettes, mais où le mal triomphe ! En effet, cette Némésis, la vengeance personnifiée en grec, sent le soufre : à partir d'un prétexte historique plus ou moins avéré, les heurs et malheurs des Cenci au XVe siècle à Rome, Nobel met en scène le viol, l'inceste, le crime et blasphème à outrance. La Rome renaissante cache à peine la critique au vitriol adressée à la société suédoise de l'époque et à la famille-même de Nobel. Celle-ci ne s'y est pas trompée : le corps de Nobel n'était pas encore froid que les proches s'empressaient d'enterrer ce qui n'aurait pu que souiller la mémoire du grand homme. Les trois exemplaires restants de Némésis furent d'abord maculés, puis détruits, à l'exception d'un seul. Ce dernier a été découvert il y a peu par Gunar Gällmo(en 2003) aux Archives Nationales : le présent ouvrage est la traduction. La vengeance est un plat qui se mange froid : il était grand temps de la déguster !
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