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"Un burn-out. Un putain de burn-out. Qu'est-ce que c'est ? Peut-on mourir de ça ? Je ne sais pas. Et pour le moment, je m'en fous. Pour le moment, je ne pense plus, je ne mange plus, je ne bois plus, je ne pisse plus, je ne pleure plus. Pour le moment, je respire. C'est tout". Grâce à un burn-out, Ariane Dubois nous livre les secrets de sa renaissance et nous entraîne dans la reconstruction d'une vie où l'éclat de rire est dans chaque page.
Un récit enjoué et incisif qui dynamite fausses croyances et autres conditionnements toxiques pour montrer le chemin du bonheur.
Récit d'une renaissance après un burn-out qui sonne juste et vrai. Trois parties dans un équilibre parfait : la descente aux enfers, le burn-out et la renaissance.
Dans la première partie, un portrait sans complaisance de sa vie d'avant, comme directrice de collection, et de sa vacuité. Jusqu'à ce qu'elle tombe, littéralement, dans le trou noir du burn-out ; Six mois de dépression sévère, chez sa grand-mère dans les Charentes, jusqu'à ce qu'elle retrouve le goût et l'envie pour renaître enfin de ses cendres.
Cette renaissance passe par l'écoute de sa voix intérieure et sa capacité à l'écouter justement car il faut savoir la reconnaitre. « Ce n'était pas des paroles mais une sensation, presque une intime conviction. C'est à ça je crois qu'on reconnait sa voix intérieure. » Elle va enfin « s'offrir le luxe de la liberté au lieu du luxe d'une prison dorée ». L'auteur va alors faire le vide, dans son dressing comme dans sa vie, vide de sa penderie puis vide des relations toxiques « On est la moyenne des cinq personnes que l'on fréquente le plus. » Il lui faut alors se libérer de cette charge sociale qui l'entraîne vers le bas. « C'est curieux comme on prend l'habitude de ses prisons mentales, comme celle de ses prisons physiques. »
Accrocher sa vie à une étoile, c'est ça la renaissance d'Ariane, comme prendre le temps, elle qui n'en avait jamais. « Si tu n'as pas le temps de te libérer de toi-même, c'est que tu as le temps de souffrir, alors n'en parlons plus », lui dit Mamie Pierrette, sa grand-mère pleine de sagesse et surtout de l'expérience de la vie et de la souffrance.
« S'élever, se dépasser, suivre son coeur, et oeuvrer au beau. » Vivre enfin selon ses rêves et ses passions, l'écriture et l'histoire pour enfin donner un sens à sa vie. « J'ai soudain l'impression d'avoir été un prunier qui s'efforçait de faire des cerises parce qu'on lui avait dit que les prunes ce n'était pas bon. J'aurais voulu apprendre l'Histoire, écrire des livres. Heureusement le burn-out a cet avantage de réduire en cendres ces ignorances dont on a fait nos croyances. »
Malgré la profondeur du propos, Ariane Dubois ne manque pas d'humour, le ton est incisif, sa plume parfois mordante, mais toujours très juste. Son idée de l'Ariane Company, régie par sa Discipline du bonheur, et de son conseil d'administration, composé des grands sages et grands auteurs pour muscler ses neurones et centrer son mental, m'a beaucoup fait rire. de même que sa façon de jouer avec l'Histoire et ses grands personnages, à commencer par François 1er.
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