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Chez nous, en Occident, le mot « bébé » est facilement associé à cris, pleurs, quand ce n'est pas braillements. On pense soit que c'est pénible pour tout le monde, mais qu'on n'y peut rien, sauf attendre que ça passe ; soit que les cris des bébés, ce n'est pas grave (voire, c'est bon pour eux).
Dans d'autres cultures, au contraire, un bébé qui pleure, c'est à prendre au sérieux. Tout est fait pour éviter ces pleurs. Et de fait, les anthropologues et les voyageurs se sont toujours étonnés de ne pratiquement jamais entendre de pleurs de bébés chez les autochtones du Grand Nord, les Amérindiens, en Inde, à Bali. Ces peuples ont-ils un secret ?
Oui, et il tient en deux mots : maternage proximal. C'est-à-dire un ensemble de pratiques (allaitement à la demande et prolongé, portage intensif, cododo.) qui, en répondant aux besoins fondamentaux du bébé, lui évitent d'avoir à manifester par des pleurs le malaise que lui causerait la non-satisfaction de ces besoins.
Le livre que vous avez dans les mains se situe clairement dans la ligne de défense de ce maternage proximal.
Non, les bébés n'ont pas « besoin » de pleurer. Oui, la plupart des pleurs sont évitables. Évitables si l'on répond aux besoins du bébé avant qu'il n'ait besoin de recourir aux pleurs pour les signaler.
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