"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Si vous sacrifiez mon pays pour sauver la paix du monde, je serai le premier à vous approuver. Sinon, Monsieur, Dieu ait pitié de vos âmes...» (L'ambassadeur de Prague à Londres, Jan Masaryk - fils du fondateur de la République tchécoslovaque - à Chamberlain, la veille de la Conférence de Munich). «Mes bons amis, je crois que, cette fois, c'est la paix pour notre génération!» (Chamberlain, au peuple anglais massé sous les fenêtres du 10 Downing Street, le lendemain des accords de Munich). «Ce n'est pas brillant, mais j'ai fait ce que j'ai pu... Les imbéciles, s'ils savaient ce qu'ils acclament!» (Édouard Daladier, chef du gouvernement français, fêté par cinq cent mille Parisiens à son retour de la Conférence de Munich.) Les 29 et 30 septembre, Daladier, Chamberlain, Hitler et Mussolini se rencontrent à Munich. Ils y signent un accord qui préserve la paix en Europe. Moins d'un an après, ce sera cependant la guerre. Munich est devenu dans l'imagination politique un mot presque magique des vertus duquel on discute encore. Pourtant la froide analyse des événemenst qui ont précédé fait comprendre que, contrairement à la légende, les responsabilités - notamment tchèques et britanniques - ont été équitablement distribuées.
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