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La religion chrétienne se présente comme une forme de sagesse, de spiritualité ; elle prétend soigner les souffrances de l'âme, aider les personnes face à la maladie et à la mort, guérir les angoisses existentielles. Mais qu'en est-il vraiment ? Après des années de recherche et de pratique clinique aussi bien auprès d'individus, de couples que de familles, le Dr Wendell Watters démontre qu'il n'en est rien. Au contraire, la doctrine chrétienne agit le plus souvent contre un développement humain sain à des niveaux aussi importants que ceux de l'estime de soi, de la sexualité ou des interactions sociales. Le conditionnement religieux implique la plupart du temps des comportements asociaux, des dysfonctionnements sexuels, un développement psychologique appauvri, de l'anxiété, voire, parfois, des désordres psychiatriques majeurs. La pensée chrétienne n'est pas seulement un problème pour les individus et les familles, mais pour la société tout entière qui y baigne depuis près de deux millénaires. Ceux-là mêmes qui ne se disent pas chrétiens en subissent les conséquences désastreuses. Les politiques pro-natalistes issues de cette doctrine ont, pendant longtemps, encouragé la constitution de grandes familles malgré l'inaptitude des parents à y faire face émotionnellement ou financièrement. Les rôles sexuels rigides dictés par l'Église - et interdisant toute pratique sexuelle non procréatrice, en aisant l'apologie de l'ignorance et de l'irresponsabilité sexuelles - sont directement à l'origine de certains maux de nos sociétés comme le viol et les abus sur mineurs.
Des études psychologiques récentes prouvent que les patients sous l'influence de systèmes de croyance rigides font plus souvent preuve de racisme et qu'ils sont moins ouverts d'esprit. Des prédispositions biologiques pour la dépression ou la schizophrénie, par exemple, peuvent se trouver aggravées par la foi chrétienne dans le dualisme corps / âme, la promotion du déni de soi et des rôles sociaux étroitement encadrés.
Malgré les efforts de l'Église pour rectifier sa position devenue intenable sur des questions comme l'esclavage, la démocratie, l'évolution des espèces, la cosmologie, on ne peut faire l'impasse sur le fait qu'elle a combattu toute évolution sur ces sujets pendant des siècles, bridant l'évolution scientifique, retardant des découvertes majeures, conduisant de grands esprits au bûcher. Pourtant, aujourd'hui encore, c'est le conservatisme qui, sur bien des plans, triomphe au Vatican.
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