"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Philoctète, dans la mythologie grecque, est un camarade d'Ulysse. Blessé en combat, il agonise depuis des jours, et comme ses lamentations démoralisent le reste de l'armée, ses compagnons décident de l'abandonner sur une île. La douleur d'autrui met toujours le spectateur mal à l'aise, car elle lui rappelle cruellement sa propre fragilité. De plus, sa réaction est conditionnée par les impératifs moraux de la société dans laquelle il vit. Ainsi, il est de bon ton de s'indigner devant des images dénonçant la famine dans le tiers monde, s'en détourner serait une lâcheté condamnable. A l'inverse, céder à la fascination devant les automutilations de David Nebreda est vu au mieux un plaisir morbide, au pire comme relevant d'un voyeurisme pervers. Comment comprendre ces différences de traitement ? C'est le du sujet de la présente étude que décrypte le triptyque sujet photographié/photographe/sujet spectateur en synthétisant données psychologiques, anthropologiques, phénoménologiques, photographies et artistiques.
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