"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La reine de Leone Frollo a été Betty Boop, la pulpeuse ingénue de Max Fleischer qui venait du music-hall américain où son sosie Helen Kane chantait un refrain à faire rougir les débardeurs. Mona Street ressemble à Betty Boop. D'ailleurs, elle est l'innocence même.
Leone Frollo la promène adolescente, encore pensionnaire dans un jardin anglo-saxon où la morale coercitive a fait de l´érotisme un interdit, donc un exaltant péché. Un érotisme des plus suaves qui donne la définition entière de l'art de Leone Frollo : fragilité perfide à la Klimt, humour à la Beardsley, féminité coquine à la Leonor Fini, goût de l'extrême jeunesse à la Balthus...
En regardant les séduisantes silhouettes féminines de Leone Frollo, nous paraissons tous des amateurs inquiets de corps lascifs de femmes qui sont en train de s'exalter pour eux-mêmes. Pas pour notre désir...
61 planches et pages de titre en noir et blanc. Prix de lancement jusqu'au 28 février : 8,90 euros (après cette date : 12 euros)
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