Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
La reine de Leone Frollo a été Betty Boop, la pulpeuse ingénue de Max Fleischer qui venait du music-hall américain où son sosie Helen Kane chantait un refrain à faire rougir les débardeurs. Mona Street ressemble à Betty Boop. D'ailleurs, elle est l'innocence même.
Leone Frollo la promène adolescente, encore pensionnaire dans un jardin anglo-saxon où la morale coercitive a fait de l´érotisme un interdit, donc un exaltant péché. Un érotisme des plus suaves qui donne la définition entière de l'art de Leone Frollo : fragilité perfide à la Klimt, humour à la Beardsley, féminité coquine à la Leonor Fini, goût de l'extrême jeunesse à la Balthus...
En regardant les séduisantes silhouettes féminines de Leone Frollo, nous paraissons tous des amateurs inquiets de corps lascifs de femmes qui sont en train de s'exalter pour eux-mêmes. Pas pour notre désir...
61 planches et pages de titre en noir et blanc. Prix de lancement jusqu'au 28 février : 8,90 euros (après cette date : 12 euros)
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !