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Moi qui suis né trop tard

Couverture du livre « Moi qui suis né trop tard » de Schneider-M aux éditions Grasset
  • Date de parution :
  • Editeur : Grasset
  • EAN : 9782246715719
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Dans ce recueil d'essais et de réflexions, Marcel Schneider revient sur un certain nombre de thèmes qui lui sont chers. « J'ai toujours su, écrit-il, que je ne trouverai pas ma place dans ce qu'on appelle le monde réel, parce que pour y tenir une place, si humble soit-elle, il faut y croire. Je... Voir plus

Dans ce recueil d'essais et de réflexions, Marcel Schneider revient sur un certain nombre de thèmes qui lui sont chers. « J'ai toujours su, écrit-il, que je ne trouverai pas ma place dans ce qu'on appelle le monde réel, parce que pour y tenir une place, si humble soit-elle, il faut y croire. Je n'y crois pas. Je fais semblant d'y croire, je porte un masque pour me rendre pareil à mes concitoyens. J'ai été professeur, chroniqueur musical, journaliste littéraire et écrivain. Cela me tient lieu de pièces d'identité, mais cela n'a rien à voir avec la vérité de mon être. La mondanité m'a servi d'écran protecteur. » Cet autoportrait dit en quelques mots la vérité d'une âme. Viennent ensuite, dans un désordre qui n'est qu'apparent, des souvenirs sur le prince Pierre de Monaco ou sur Marie-Laure de Noailles, Malaparte à Royaumont, Liliane de Rotschild, mais aussi de courts essais et méditations, sur la musique, Racine, Schubert, le fantastique, la Foi, la peinture des Vanités, la mort et le memento mori. Le tout est tissé d'anecdotes, de traits tantôt plaisants et tantôt graves. Dans le registre plaisant, le mot de la grand-mère de Marie-Laure de Noailles, la comtesse de Chevigné, qui n'aimait pas l'auteur de la Recherche, sur « les dindonnades de Proust » - elle se servait de ses lettres pour estimer la température de son fer à friser. Il y a même, dans ces pages, mai 68, ce qui nous vaut l'habituel numéro du cher Marcel, réactionnaire et fier de l'être : « N'oubliez pas que je suis d'Ancien régime. ». On voit aussi passer la silhouette d'Yves Berger évoquant dans les jardins de la Villa Médicis l'âge des pins parasols. Marcel Schneider termine par une méditation sur « la mort inéluctable », qui débouche sur cette prière et sur une inquiétude déjà démentie par le courage qu'elle recèle : « Pourvu que je ne tremble pas trop, que les affres de l'agonie ne tirent pas de moi plus de râles et de cris qu'il est permis ! »

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