« Les larmes de mon coeur ont coulé, la fracture de mon âme m'a blessé. Et je tenais, en tant que musulman de confession, Franco-Sénégalais de nationalité et humaniste de philosophie, à exprimer mon indignation et à rappeler que rien au monde ne peut justifier le massacre d'innocents quel que soit le motif. Et peu importe que cela se passe à Paris, à Dakar, à Londres, à Beyrouth, à Damas ou à Gaza.
Si j'ai écrit ces lignes, c'est parce que, comme Fanon, moi aussi je ne veux qu'une seule chose : "Que jamais l'instrument ne domine l'homme. Que cesse à jamais l'asservissement de l'homme par l'homme. C'est-à-dire de moi par un autre. Qu'il me soit permis de découvrir et de vouloir l'homme où qu'il se trouve." Ce manifeste pour l'amour et l'humanisme résume l'islam que je connais et pratique. »
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