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Au XIXe siècle, Jean-Louis Clerc-Renaud rejoint la Congrégation de la Mission (Lazaristes) qui l'envoie, après 7 ans d''études à la maison mère à Paris, à la Procure de Shanghai où pendant trois ans il va suivre un programme d'apprentissage du chinois et d'adaptation.
Enfin, en 1896, il est envoyé dans la province du Kiang-Si où pendant 36 ans, d'abord comme missionnaire, puis après 1912 comme évêque et Vicaire apostolique, il consacrera son énergie inépuisable à bâtir, convertir enseigner et soigner ses chers Chinois. Au cours de cette période, il vit de l'intérieur souvent à ses dépends et ceux de sa communauté de chrétiens, les multiples soubresauts de l'histoire chinoise.
La révolte des Boxers en 1900, la chute de l'empire et les vagues de massacres et de pillages dans le Kiang-Si où s'affrontent les armées du Nord et du Sud, puis ces dernières et les forces communistes que Mao a replié dans les montagnes du Kiang-Si.
Chaque fois il doit tout rebâtir avec toujours la même foi et la même détermination... illustrant la maxime de Camus : « Il faut imaginer Sisyphe heureux. »
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