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Ce Tombeau de Charles Mingus est l'occasion d'une longue profération rageuse de la part du contrebassiste et compositeur dans ses derniers instants, au coeur de ce Mexique qui lui fut si cher et où, frappé par la maladie de Lou Gehrig (dégénérescence musculaire), il mourut le 5 janvier 1979 à l'âge de cinquante-six ans.
Texte d'un lyrisme informé (Cormann est un sûr jazzophile), mise en fiction de l'oeuvre et de la vision du monde mingusiens qui est le pur pendant de Moins qu'un chien,la geste autobiographique de Chazz Mingus (Parenthèses, coll. Epistrophy), et qui comme elle rend fortement et follement hommage à la furia créatrice du musicien ; à son sens politique, sa générosité. Enzo Cormann signe là, en écart fécond de ses publications théâtrales aux Éditions de Minuit, l'un de ses tout meilleurs écrits dont il a été donné en 1991, sous forme de jazzoratorio, une version musicale conduite par le saxophoniste Jean-Marc Padovani et à laquelle il a participé comme récitant (cette création a été enregistrée par Label Bleu, distribution Harmonia Mundi).
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