L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Je roule sous la lune sur les pavés asymétriques. Les arbres rassis qui bordent la route ont pour seule végétation des sacs en plastique prisonniers dans leurs branches. Ils ondulent dans la brise comme de petits fantômes qui iraient danser au bal du samedi soir. Voilà un petit peu du Cap-Vert.
Mindel'Saudade est un conte humoristique aux personnages atypiques : autour d'Isolino, 33 ans, seul croquemort de l'île de Sao Vicente, il y a le père Manuel, prêtre pervers, qui, bien que mort ne peut se taire. Il y a aussi un drôle d'oiseau, mi aristo mi clodo, qui lui offrira ce dont il n'osait plus rêver. Et il y a enfin Lila, qu'il a connue à l'orphelinat, devenue une prostituée qui s'assume :
« Bon... écoute, si tu veux être riche, Isolino, suffit qu'on s'associe tous les deux. Je parle pas de copuler et de faire une ribambelle de gniards, non. Mais peins ton corbillard en rose, gare-le avec moi dedans à côté du cercle nautique, et tu verras qu'en une nuit, je me ferai ce que tu te fais en un mois. Toi, t'auras qu'à t'occuper de la communication de l'aéroport aux hôtels et on partagera fifty-fifty ! » Baigné par de singulières télé-novelas, Mindel'Saudade, parle de l'âme du Cap Vert, de ses mornas, de ses saveurs et parfums, mais aussi de son ancienne ville coloniale, et des capverdiens surtout, peuple fier à la timidité insulaire pleine de malice.
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