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La notion de « mépris de classe » est souvent utilisée désigner la disqualification politique ou sociale que subissent certaines fractions de classes dominées : « sans-dents », « salariées illettrées », « fainéants », syndicalistes « voyous »... Au-delà de la dénonciation morale de l'ethnocentrisme de classe du dominant, la sociologie a-t-elle quelque chose à en dire ? À distance du moralisme, le pari de cet ouvrage consiste à évaluer la notion, sur la base d'enquêtes minutieuses.
Cet ouvrage met en évidence l'ampleur et la variété des formes d'expression contemporaines du mépris de classe, en fonction du contexte considéré et des fractions de classes en présence. C'est bien souvent le monde du travail qui lui donne sens, lorsque des frontières établies sont remises en question et qu'il faut réaffirmer une hiérarchie. De façon générale, c'est lorsqu'un dominant se sent en danger qu'il rompt, par le mépris de classe, avec l'euphémisation usuelle de l'ordre des choses.
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