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" Swedenborg appelait ses visions Memorabilia, il les devait à la rêverie plus souvent qu'au sommeil ", écrit Nerval dans Aurélia.
C'est sous cette double invocation que Michel Fardoulis-Lagrange libère son propre univers poétique. Cette fresque va de l'enfance à l'adolescence, les événements et les personnages formant une nébuleuse tournoyante qui sans cesse amène et rejette les débris de la vie. " Quel est ce phénomène ? se demande Eric Bourde. On jurerait que l'esprit qui a conçu cet espace, à la fois inerte et mouvant, secrètement réglé sur la course du soleil, s'est attaché à marquer les instants où s'inversent les signes, où se retournent les sabliers ".
Inversion des signes et du temps : le poète passe de l'autre côté du miroir cher à Lewis Carroll mais se situe à la fois dans le visible et l'invisible, également proche de la vie terrienne et de l'éther des nuées. L'oeuvre de Fardoulis-Lagrange, à redécouvrir d'urgence, a été saluée par un nombre encore limité de lecteurs, mais ceux-ci s'appelaient Max Jacob, Jean Paulhan, Georges Bataille, Michel Leiris ou Hubert Juin.
L'auteur de Memorabilia est, pour Eric Bourde, " un de ces guetteurs de temps, de ces capteurs d'éternité qu'on ne rencontre qu'une ou deux fois par siècle ". Et, pour Robert Lebel, l'extraordinaire tonalité des textes " tient à son pouvoir de suggérer simultanément la naissance du réel et la formation de la pensée qui le réfléchit ".
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