"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Louis-Joseph Marchand (1791-1873) rejoint la Maison impériale en 1811 comme garçon d'appartement.
Il s'y distingue rapidement par son intelligence et son dévouement et devient premier valet de chambre de Napoléon en 1814. Dès lors, il va attacher ses pas à ceux de l'Empereur : l'exil sur l'île d'Elbe, les Cent-Jours, Waterloo, et enfin Sainte-Hélène où, durant les heures pénibles, il se montre aussi respectueux, actif et attentionné qu'aux Tuileries. Au moment où le malheur et la défection ont éloigné tant de courtisans, Marchand s'efforce d'apaiser la douleur de l'exil.
Sur son lit de mort, l'Empereur lui décerne même le titre de comte et en fait un dépositaire de son testament, témoignant ainsi par cet acte en quelle estime il tient le fidèle compagnon de ses années d'infortune. Ses services, suivant le mot du grand proscrit, ont été " ceux d'un ami ". Document unique, les Mémoires de Marchand représentent un témoignage de premier ordre pour les historiens. Non seulement ils consignent les observations personnelles de cet intime de Napoléon, mais ils traduisent ses sentiments profonds et les émotions que tant de circonstances, parfois tragiques, lui ont fait éprouver.
Ces Mémoires fourmillent de détails qu'on chercherait vainement ailleurs sur la vie journalière de l'Empereur exilé.
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