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Nous sommes à Vienne dans les années 20.
Alexandre Garber décide d'écrire un dernier " conte galicien ". Ce sera le point d'orgue de son oeuvre, le récit d'une conspiration à laquelle il fut mêlé malgré lui dans sa jeunesse, et qui entraîna une série de meurtres politiques. 1912. Wiladowski, le comte-gouverneur de la Galicie, vit reclus dans son château : le véritable pouvoir est détenu par un riche industriel, Moritz Rotenbourg. Machiavélique et corrompu, Wiladowski est persuadé qu'il va être assassiné.
Il engage, pour assurer sa protection, Jacob Tausk. Bien vite, Tausk devient l'agent double du gouverneur et de l'industriel, chargé de surveiller deux " terroristes " en puissance: un rabbin mystique qui incite ses fidèles à toutes sortes de violences et déprédations; et le fils de Rotenbourg, Hans, un marxiste radical qui fomente avec ses propres disciples une insurrection. La Mémoire des conspirateurs est le grand requiem d'un monde disparu.
A la manière, sombre et ironique, de Joseph Roth dans La Marche de Radetzky, Michael André Bernstein dépeint les ambitions personnelles de ces hommes en quête de pouvoir dans une monarchie austro-hongroise en plein déclin, dévastée par la corruption, les manipulations politiques, les tensions internationales, et la montée de l'antisémitisme.
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