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Médecin-brancardier en 14-18 ; « faire entrer un éléphant dans un oeuf »

Couverture du livre « Médecin-brancardier en 14-18 ; « faire entrer un éléphant dans un oeuf » » de Frederic Massonnet aux éditions Croit Vif
  • Date de parution :
  • Editeur : Croit Vif
  • EAN : 9782361994563
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Faire entrer un éléphant dans un oeuf... ou comment fonctionnait un service de santé durant la Grande Guerre....

« "Mon général, il est impossible d'hospitaliser ici pour quarante-huit heures tous les blessés de l'attaque", Mangin répondait : "Il n'y aura pas de blessés !" Que voulait-il dire... Voir plus

Faire entrer un éléphant dans un oeuf... ou comment fonctionnait un service de santé durant la Grande Guerre....

« "Mon général, il est impossible d'hospitaliser ici pour quarante-huit heures tous les blessés de l'attaque", Mangin répondait : "Il n'y aura pas de blessés !" Que voulait-il dire ? Que, peut-être, il n'y aurait que des morts. » (Caves de Vendresse, Chemin des Dames, 1917).

Quatre années dans l'enfer : d'Artois en Champagne, de Verdun à la Somme, du Chemin des Dames aux derniers assauts allemands... une telle présence fait du médecin charentais Frédéric Massonnet un précieux témoin de l'indicible, lui qui fut chargé avec son « ambulance » d'évacuer blessés et morts-vivants des champs de bataille.

Militaires apeurés ou excités-épileptiques, médecins orgueilleux ou loqueteux, état-major aux ordres inopérables, en passant par ses propres camarades, aumôniers au sacré caractère, soldats passifs et abrutis, le témoignage de l'aide-major Massonnet n'épargne personne. Pas de gloire ni de louange aux troupes, c'est ce qui fait de ce récit unique un manifeste contre la guerre car il existe peu d'écrits de poilus qui, à chaud, ont partagé ce point de vue, emportés qu'ils étaient dans la frénésie de l'engagement au « combat juste ».

Frédéric Massonnet est mobilisé à l'âge de 35 ans alors qu'il exerce la médecine à Paris. Il écrit d'une manière assidue et continue, malgré la monotonie de la guerre, un carnet de route. À la fin de la guerre et son retour en Charentes, il rédige ce récit-témoignage à partir de ses notes. Très affaibli par des gazages répétés, il meurt en 1954.

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