"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La correspondance entre Max Jacob et jean Paulhan a commencé en 1915, lorsque Paulhan était jeune soldat ; Jacob n'avait pas encore publié son fameux Cornet à dés.
Leur amitié s'est vite approfondie, nourrie d'un respect mutuel alimenté par la lecture de leurs oeuvres. Paulhan affirme que le Cornet à dés est " très beau ; une oeuvre d'art [...] unique. ", alors que Jacob déclare, à propos des Fleurs de Tarbes : " Tu écris comme on aurait voulu penser toute sa vie. " Les années qui suivent sont en quelque sorte un petit historique de la NRF. On voit que Paulhan fait tout pour favoriser la carrière de Jacob, mais Jacob joue aussi un rôle capital bien que peu reconnu pour la revue : il recommande tous les nouveaux poètes qu'il croit prometteurs, et peu après leurs noms apparaissent presque tous dans la revue.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Paulhan tient à publier le poème de Jacob, " Reportage juin 1940 " dans Confluences. En 1941 cependant, sans doute par crainte d'attirer l'attention des Allemands l'un sur l'autre (Paulhan étant résistant et Jacob obligé de porter l'étoile jaune), les deux amis arrêtent de s'écrire. Ainsi se termine une très belle et longue correspondance qui aurait sûrement repris si Jacob n'avait pas trouvé une mort de martyr à Drancy.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !