Malak qui était allongée, se releva doucement, prit place entre les jambes de sa mère, colla son dos à la poitrine de Djouhar et resta silencieuse.
- J'ai faim maman et papa est seul, on le rejoint ?
Du haut du monticule et observant son père plongé dans son journal, Malak l'appela et portée par l'élan, elle poursuivit sa course puis finit par se jeter dans les bras de Aissa.
- Papa, dis-moi que tu m'aimes, dis le moi, Papa je t'aime, je suis ta fille et je vous aime. Papa laisse-moi serrer mon coeur contre le tien, embrasse-moi papa, encore papa, je t'aime. Viens maman viens qu'on s'embrasse tous les trois, nous serons toujours trois. Malak l'ange comme tu m'avais appelée maman, Malak votre fille. Je suis de vous !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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