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Le musée des Ursulines de Mâcon organise du 16 juin au 14 octobre 2021 une rétrospective de l'oeuvre de l'artiste vietnamien Maï-Thu (1906-1980). A travers une centaine d'oeuvres, l'ensemble de la carrière du peintre sera retracée. Maï-Thu et les premiers artistes vietnamiens : à l'origine de la peinture vietnamienne Maï-Thu est l'un des cinq tout premiers diplômés de l'Ecole des Beaux-Arts de l'Indochine (EBAI). Cette Ecole supérieure, fondée en 1925, est à l'origine de l'apparition de la notion d'artiste au Vietnam. Artiste au sens occidental du terme, car auparavant, il existait bien sûr une tradition picturale, mais très différente, et essentiellement inspirée par la culture chinoise. Maï-Thu est donc l'un des tout premiers Vietnamiens à s'être senti artiste, et ainsi, investi de la liberté et de la responsabilité d'offrir son propre regard. L'art de Maï-Thu est un choix érudit. Maï-Thu et l'Indochine française : art de propagande ? Maï-Thu tisse son style à partir d'un fil de trame occidental et d'un fil de chaîne oriental. C'est bien là la volonté du fondateur de l'EBAI, Victor Tardieu. Le but revendiqué de l'Ecole est d'appeler les étudiants à forger un nouveau style indochinois et de leur en donner les moyens. La synthèse est requise : il ne s'agit pas de copier les Français, mais d'emprunter, d'inventer, en restant Vietnamien. Maï-Thu restera fidèle à cet enseignement toute sa vie.
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