"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1959.Alors que l'hiver s'installe à Paris, un commerçant sans histoire est retrouvé mort à son domicile, la tête réduite en bouillie. L'arme du crime ? Un fer à repasser qui a ravagé son visage et rendu sa dépouille méconnaissable. Règlement de compte ? Crime passionnel ? Le commissaire Rosier et son équipe s'emparent aussitôt de l'affaire. Une première expérience de taille pour Louis Pujol, nouvelle recrue qui a encore tout à prouver. Très vite, l'enquête prend une tournure inattendue. La victime, enfin identifiée, n'est autre qu'un célèbre braqueur, en cavale depuis des années sous un nom d'emprunt. Pas le temps de tergiverser pour le commissaire et son équipe : une autre tête est sur le point de tomber... Entre drame et suspense, Olivier Stephani signe un polar addictif qui renverse les perspectives, dévoilant les recoins sombre du banditisme au XXe siècle.
Massacre au fer à repasser
Pour ma part,
Macchabées blues : ce titre, comme une mélodie saugrenue, a d'emblée suscité ma curiosité; moi qui ne lit que rarement des romans estampillés policiers, je me dis que pour une fois, je vais sortir de ma zone de confort.
Et quelle escapade !!
Macchabées blues est un polar truculent qui nous entraîne dans le sillage du magnétique commissaire Rosier et de sa belle équipe d'inspecteurs Noury, Cartier, Rochas sans oublier Pujol, la nouvelle recrue, dans le Paris des Trente Glorieuses, fin 1959.
Un homme est retrouvé chez lui mort, méconnaissable, le ciboulot haché menu comme chair à pâté. L'arme du crime est un fer à repasser, un mode opératoire pas banal, nous en conviendrons.
L'enquête de la bande à Rosier commence donc sous de bien singulières auspices et nous mènera par tous les chemins improbables vers le(s) vrai(s) coupable(s).
J'ai adoré le style d'Olivier Stephani, qui rend hommage aux grands films policiers français avec des réparties savoureuses et des situations rocambolesques comme on savait y faire dans les années 50.
Le ton de l'humour, le jargon et la franche camaraderie omniprésente dans le récit n'empêchent pas de traiter des sujets graves comme la guerre, la collaboration, la vengeance, etc.
Mention spéciale : avis aux amatrices et amateurs de surnoms idiomatiques; vous allez vous régaler avec des références pittoresques telles que Patte Folle, Paulo-les Bretelles, Pif-en-Biais, Bébert les Dents Jaunes, j'en passe et des meilleures.
+ À lire : Un polar drôlissime, rétro et sans prise de tête surtout si on est un peu néophyte comme moi.
https://www.aikadeliredelire.com/2023/11/librinova-macchabees-blues-dolivier.html?m=1
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